Malgré la volonté des pouvoirs publics de rendre le logement accessible au plus grand nombre d'étudiants, chaque rentrée universitaire ressemble à la précédente avec un constat qui demeure le même : pas assez de logements étudiants et une offre encore inadaptée. L'offre publique à l'attention des étudiants est particulièrement concernée. C'est en partie la raison pour laquelle l'offre privée se développe et semble promis à un bel avenir.
L'intérêt d'investir dans un bien est donc parfaitement cohérent et en adéquation avec le marché de la résidence services pour étudiants.
Un constat sans appel : un déficit profond en logements étudiants
Si les opérateurs du privé font ce constat depuis des années, ce sont les pouvoirs publics qui en parlent le mieux notamment au travers de récentes déclarations. A l'occasion d'un communiqué de presse du 17 août dernier, Benoît Hamon (alors Ministre de l'Education Nationale, de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche) et Geneviève Fioraso (Secrétaire d'Etat chargée de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche), ont réaffirmé que l'offre en logements étudiants était une priorité.
Une feuille de route du gouvernement prévoit la construction de 40 000 logements étudiants (publics) sur l'ensemble du quinquennat. Afin de pouvoir appliquer cette feuille de route, une mission associant Préfets de région, Recteurs d'Académies, Collectivités, CROUS, bailleurs sociaux a permis d'identifier près de 42 916 places dans des opérations de construction de logement social étudiant livrées avant le 31 décembre 2017 (19 342 pour la seule région d'Île-de-France).
Ces chiffres sont à mettre en perspective avec le nombre d'étudiants en France poursuivant des études supérieures : 2 395 186 (chiffres 2012/2103)...
Sur ce nombre, près de 1,5 millions d'entre eux cherchent un logement chaque année...
A titre d'illustration, Lyon (2ème ville étudiante de France) recense plus de 140 000 étudiants chaque année. 40 000 d'entre eux adressent tous les ans une demande de logement au CROUS (logement public) mais seulement 5% recevront une réponse favorable...Voir l'article Lyon, victime de son attractivité.
L'offre publique tend à s'améliorer mais ne pourra jamais répondre au volume des besoins en logements étudiants. Reste les solutions alternatives (colocation, famille) ou la résidence services pour étudiants. Cette dernière est la formule plébiscitée par les étudiants et les parents comme le démontre différentes études. Il faut dire que ce type d'hébergement répond parfaitement aux critères actuels exigés par les étudiants : confort, sécurité, emplacements proches des universités/écoles, services (wifi, lingerie, gardien...), transports en commun...
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